Mieux vaut tard que jamais ! Nous sommes le dimanche 28 janvier et j’ai enfin quelques minutes à moi pour rédiger le désormais traditionnel billet qui vous souhaite une excellente année 2024, de garder la santé et surtout l’envie de la vivre pleinement.
Toutes les nouvelles ne sont pas réjouissantes, une actualité chassant l’autre : une ministre de l’éducation empêtré dans les casseroles, un président de la République usant de termes guerriers sans discontinuer (parler de réarmement démographique quand écouter le désir d’enfant est la meilleure chose à faire). C’est parfois si difficile d’être optimiste que cela en devient un positionnement militant, une forme de revendication à pouvoir espérer, toujours, qu’advienne de meilleurs hospices.
D’ailleurs, ce positivisme s’entretient, et nous organisons les vœux des écologistes le 3 février 2024 à 16h30 aux salles d’Anchin (salle Jérôme de France, au rez-de-chaussée). Ce sera l’occasion de se revoir ou, peut-être, de se voir pour la première fois.
Ce positivisme se construit aussi, car finalement, changer le monde ne se fera pas sans nous.
L’année 2023 aura été l’occasion pour les écologistes du Douaisis d’une grande première : la présentation d’une liste de délégué·es pour les élections sénatoriales. Je souhaite remercier les 25 Douaisien·nes qui nous ont fait confiance pour figurer sur cette liste avec nous. Grâce à ce geste, nous avons pu abonder le corps électoral du Sénat (malheureusement très fermé) de deux grand·es électeur·ices écologistes.
Notre territoire a apporté sa contribution à la liste de Céline Scavennec qui, à peu de choses près, aurait pu obtenir un siège de sénatrice. Ce ne sera pas pour cette année, mais nous serons au rendez-vous des prochaines échéances.
2023 aura été également l’occasion de mobiliser les citoyen·nes sur les diverses consultations qui ont ponctué l’année :
Également, en 2023, deux élections municipales anticipées où nous avons tenté de faire vivre la voie écologiste : à Brunémont puis à Lambres-lez-Douai.
On ne peut dire que ce fût un grand succès, mais l’occasion a été saisie pour nouer des contacts locaux. La transition ne se fera pas sans mobiliser les habitant·es, notamment des communes rurales.
En 2023, j’ai aussi fait quelques choix “individuels” :
j’ai participé à la création d’un nouveau Club des Cigales du Grand Douaisis (j’ai longuement expliqué ce choix dans cet interview). À ce jour, ce club a participé à l’ouverture de deux commerces (La Tannière du Joueur et la Librairie Sensations),
j’ai souscrit à Telecoop (opérateur téléphonique coopératif que je vous encourage à rejoindre),
j’ai fait le fameux “dry January” et je ne l’ai pas arrêté : dans deux jours, cela fera donc un an et un mois de sobriété. C’est une expérience intéressante qui a mis en exergue une culture de l’alcool que je n’imaginais pas si prégnante. Cela m’a aussi permis de découvrir tout un champ de boissons intéressantes, l’univers du “soft” est surprenamment riche. À ce propos, avez-vous goûté la limonade du nouveau Baragouin ?
j’ai donné mes cours d’éco-conception web à l’IUT de Lens pour la première fois (en plus de ceux donnés à Enigma School).
Enfin, le conseil de quartier Barlet-Centre a occupé une bonne partie de mon temps avec, il faut le dire, des résultats très mitigés au regard de l’investissement personnel. Une énième réorganisation est actuellement en cours avec un nouveau recrutement et une réécriture de la charte des conseils de quartier à laquelle malheureusement nous n’avons pas toustes été associé·es.
Espérons que cela permette à nos demandes d’aboutir : replantation des arbres de l’avenue du 4 septembre, remise en place des arceaux vélos devant le futur office de tourisme, du box vélo de l’Hippodrome, de la piste cyclable au travers des jardins Descatoire, mise en place des toilettes publiques place Charles de Gaulle… les propositions ne manquent pas.
En 2024, bien-sûr, il y aura les élections Européennes. Notre candidate écologiste, Marie Toussaint, est déjà investie à 100% dans la campagne (épaulée par deux nordistes : Mélissa Camara et Majdouline Sbaï).
Dans cette élection proportionnelle, les forces de gauche ont la possibilité d’exprimer leurs spécificités, je pense que cela se fera en bonne intelligence dans le Douaisis. Nous devons montrer que nous savons nous respecter en dehors des accords politiques.
Bien-sûr, on ne peut savoir de quoi seront faits les combats de cette nouvelle année, mais cela a commencé avec la définition des ZAER (et le cas de Biache-Saint-Vaast toujours en suspend au moment où j’écris ces lignes).
Je sais que nous serons des combats qui le nécessitent, souvent seul·es face à l’adversité qui ne nous effraie pas, avec la force d’avancer même dans les vents contraires, une force, qui nous caractérise, qui nous distingue même.
Alors vivons 2024, comme 2023, en rendant utiles nos existences, tout en n’oubliant pas de cueillir les fruits de la vie. La nature est belle, nous en sommes partie intégrante, faisons bloc avec elle.
Publié le dimanche 28 janvier 2024 à 19:00:00.