L'écologie dans le Douaisis, avec et pour vous !Nicolas Froidure

Biographie de Nicolas Froidure

Parler de soi n’est jamais un exercice facile, mais c’est un passage obligé lorsque l’on souhaite représenter les citoyen·nes d’un territoire ou d’une tendance politique. C’est mon cas, et à ce titre, je me prête à cet exercice de bon cœur.

Je me présente, Nicolas Froidure, 40 ans, pacsé depuis 15 ans et père de deux filles et un garçon (9, 11 et 13 ans). Je vis à Douai, dans une jolie petite rue du quartier du Faubourg de Cambrai à Douai.

J’exerce en qualité de responsable technique à Lille dans le secteur du numérique où j’ai contribué au succès de plusieurs startups dans des domaines aussi variés que le merchandising, la météo agricole, l’industrie ou encore le streaming audio.

Je suis également un bon manuel, j’ai rénové la maison, que ma compagne et moi avons acquise il y a maintenant 7 ans, avec l’aide de quelques ami·es (que je remercie encore ici 💪). J’aime également travailler au potager, même si, ces derniers temps, mes activités politiques m’en ont quelque peu détourné.

🔗Origine et Enfance

Je fais parti des dernier·es né·es à Douai, dans la clinique des Augustins qui aujourd’hui n’existe plus.

Ma mère était enseignante au lycée Rabelais (annexe Fortier) et issue d’une famille de commerçant·es Douaisien·nes (pompes funèbres, cafés, stores, tapis/décoration… famille Vernez).

Mon père a changé de vie professionnelle plusieurs fois mais fût principalement visiteur médical. Mon grand père occupait des fonctions liées à l’exploitation minière à la cockerie d’Auby et ma grand mère était dentiste employée par une société minière du Douaisis.

Après avoir passé mes 6 premières années à Douai, j’ai partagé mon temps entre Douai et Oisy-le-Verger suite au divorce de mes parents.

J’ai donc toujours oscillé entre vie rurale et plaisir de côtoyer les rues de Douai.

J’ai grandi dans une famille nombreuse de 6 frères et sœurs avec d’importants écarts d’âge dûs aux remariages de mes parents. J’ai donc eu très tôt le sens du partage et des responsabilités.

J’ai aussi pu profiter d’un cadre naturel verdoyant une bonne partie de l’année, construction de cabanes, pêche à la ligne… j’ai nourri un lien étroit avec la nature : j’ai vécu avec de nombreux animaux de compagnie (jusqu’à 4 chien·nes en même temps), mais aussi d’élevage (poules, canards, oies, lapins et moutons) et, bien-sûr, j’ai jouit des avantages de la vie en milieu rural (vendre les fruits du verger, glâner dans les champs, vagabonder librement).

Mais j’ai également pu assister aux moments forts de Douai en ne ratant que quelques fêtes de Gayant, en visitant régulièrement la ville pour y voir parents, grands-parents, oncles et tantes). J’ai pu expérimenter les apports qu’une ville centre comme Douai prodigue aux habitant·es des villages alentours.

🔗Parcours scolaire

Malgré de très bons résultats en primaire (à Cantin), je pense que l’on peut aisément dire que j’étais, dès mon entrée au collège, en échec scolaire.

Réfractaire à l’autorité, inadapté à l’enseignement tel qu’il était dispensé, préoccupé par des problèmes familiaux et stigmatisé par certain·es camarades, j’ai passé les niveaux en faisant le strict minimum pour ne pas être exclu du cursus général.

À noter, tout de même, dans la cacophonie de l’injonction à "réussir" pour un élève "intelligent" (mais malheureusement inadapté au système scolaire), j’ai surtout gardé en mémoire le surnom de Guy Degrenne que me donnait mon professeur de technologie de 4ème en référence à la fameuse publicité. L’occasion pour moi de dire merci à ce grand M. Caron qui m’a aidé sans le savoir à croire en moi 👍.

Tout ceci m’a amené au lycée Corot où j’ai doublé une première fois en seconde. J’ai rejoint le lycée technique Edmond-Labbé (suite à une éviction de Corot 😅, après la première S), où j’ai enfin obtenu mon baccalauréat scientifique après un nouveau doublement en terminale.

J’ai tenté une licence en informatique en étant, en parallèle, assistant d’éducation au collège de Marquion, mais j’ai arrêté mes études après une première année où il fût difficile de lier activité professionnelle et cours pour finalement entrer définitivement dans le monde professionnel.

En effet, pris dans le fameux trou entre bénéficiaires des bourses et milieux aisés pouvant mettre la main à la poche pour les études de leurs enfants (les crédits contractés ne sont pas pris en compte pour l’attribution des bourses…), je n’avais d’autre choix que de travailler mais les horaires étaient compliqués et cela relevait de l’abnégation totale pour suivre des cours que je ne considérais pas à l’époque comme très utiles.

Aujourd’hui encore, je suis littéralement fasciné par celleux qui ont su étudier avec succès tout en ayant pas eu d’aide de la part de leurs parents.

🔗Parcours professionnel

Obtenir un premier emploi sans diplôme ni expérience n’est pas une mince affaire. J’ai cumulé plusieurs petits contrats : tour à tour vendeur en magasin le temps d’un remplacement congé maternité, technico-commercial en bureautique… J’ai connu quelques périodes de chômage.

J’ai commencé à chercher du travail en informatique suite à la rencontre de ma compagne qui me voyant programmer le week-end me demanda pourquoi je ne cherchais pas de travail dans ce secteur.

En effet, l’informatique était une passion dévorante, j’y passais parfois des journées entières depuis l’âge de 11 ans quand j’ai utilisé un ordinateur pour la première fois.

Je faisais des sites Internet et des programmes à mes heures perdues, pourquoi ne pas les faire contre rémunération ? Malheureusement (ou heureusement ?), je n’ai trouvé aucune entreprise pour recruter un développeur qui n’avait pas de diplôme.

J’ai donc créé en 2006 ma propre société de développement de sites Internet. L’absence totale de réseau et de visibilité m’a valut des débuts difficiles mais au final, j’ai vécu de cette activité pendant 7 ans. Passant de webmestre à développeur d’application web accessibles à toutes et tous et engagé dans le logiciel libre.

Avec plusieurs amis nous avons créé un cercle de programmeurs/euses nommé "ChtiJS" qui nous a permis de mettre en avant une technologie aujourd’hui largement utilisée dans le milieu du web. Peu de temps après, nous fîmes, en national, la même démarche avec FranceJS.

Suite à cela, j’ai été sollicité pour écrire un livre technique (Javascript - MA Éditions) et ai rencontré un certain succès avec mes librairies et logiciels open-source ce qui m’a valut de nombreuses propositions d’emploi que j’ai fini par accepter.

J’ai eu la chance de participer à la fondation de plusieurs startups qui ont connu un succès international, de parfaire mon anglais en voyageant à Londres régulièrement…

Je donne, enfin, des cours dans une école d’ingénieur·es sur une thématique qui m’est chère : le GreenIT (où comment créer des services informatiques à faible consommation énergétique/en matières premières).

C’est ce parcours, un peu particulier, mais couronné de petites victoires qui aujourd’hui me permet de travailler à 80% et de consacrer du temps à œuvrer au changement de notre société.

🔗Prise de conscience écologique

Devenir un homme écologiste et de gauche a été pour moi, un parcours, pas une évidence.

Je suis issu d’une famille gaulliste. Mon grand-père maternel, plusieurs fois évadé des camps de travail allemands, a rencontré le général de Gaulle et ceci a marqué durablement la culture familiale.

De cet héritage culturel, je pense que j’ai su garder le meilleur. Le soucis de la cohérence et la sobriété. La culture du combat et de la résistance à l’oppression.

Mais l’ennemi d’hier n’est pas celui d’aujourd’hui. Qui, portant ces valeurs, se retrouve aujourd’hui dans celleux qui s’auto-désignent héritiers du gaullisme ?

Résister aujourd’hui, n’a rien à voir avec la résistance à cette époque. Résister, pour moi, cela a été de ne pas céder au formatage des esprits et des désirs, ne pas entrer dans le petit jeu de l’apparence et de l’apparât.

S’intéresser au fond des choses, s’attacher à la cohérence dans une société hors-sol. Refuser le conformisme.

J’ai, dès l’adolescence, nourri une forte réticence vis à vis de la société de consommation. C’est certes plus facile quand on a pas vraiment les moyens de la suivre, mais c’est resté comme une conviction chevillée au corps.

D’abord, rejet de "l’américanisation", puis de la société de consommation enfin du tout jetable, j’ai lentement, mais sûrement acquis la certitude que notre société était malade et qu’il lui fallait un remède.

À cela, s’est ajouté, la découverte du pic pétrolier, la prise de conscience de la finitude des ressources planétaires et le triste spectacle du fossé grandissant entre pays riches et pays pauvres, entre citoyen·nes riches et citoyen·nes pauvres (la mixité des milieux ruraux aidant à en prendre pleine conscience).

Comment, dès lors, ne pas considérer notre mode de vie comme un formidable gâchis ? Un quête du plus sans le moindre sens.

Paradoxalement, avec ma compagne, nous avons conçu trois enfants. J’ai toujours voulu avoir des enfants aussi loin que je me souvienne d’avoir pensé à cette éventualité. Cette volonté n’a jamais faibli.

C’est une lueur d’espoir, une conviction que notre société peut se transformer, que de l’Humanité, peut surgir aussi le meilleur. Mais ce meilleur, il va falloir aller le chercher, en être acteur. D’où mon engagement politique qui a commencé par une "simple" adhésion à EÉLV.

🔗Engagement politique

C’est au terme de cette lente mais sûre progression vers la conviction que l’écologie était le remède que j’ai finalement, après une période "toustes pourries", décidé que l’avenir de notre société était également entre mes mains.

Les revendications des gilets jaunes ont agit comme un électrochoc. Le malaise dont elles et ils ont pu témoigner et dont j’ai, un temps, partagé les causes et la violence répressive sans aucune tentative de dialogue m’ont littéralement révulsé.

J’ai donc décidé d’agir là où c’est de mise en démocratie : au travers des urnes par mon engagement en faveur de l’écologie politique.

Deux piliers à ce dernier :

  • léguer à mes enfants une Terre habitable,

  • agir pour celles et ceux qui n’en ont pas la possibilité

En effet, je jouis maintenant d’un confort financier, je n’ai pas démérité, je pense, mais quel sens aurait ma vie si je ne faisais que consommer les fruits de mon labeur, en vase clos, hermétique à notre destin commun ?

J’ai donc participé à la campagne des européennes de 2019, à la campagne municipale de Douai en 2020 puis, en tant que co-directeur de campagne, aux départementales 2021 pour le canton de Douai avec le binôme Katia Bittner et Frédéric Chéreau mais aussi aux élections régionales pour la liste de Karima Delli. Face à des campagnes aux moyens gigantesques, nous avons, avec peu de moyens, tenu la dragée haute aux barons locaux.

Le combat ne fait que commencer et jamais plus je ne me mettrai en retrait de la vie politique. J’ai pris le temps de vous livrer ces détails pour expliquer pourquoi j’estime, de par mon expérience, mon engagement et mon état d’esprit, pouvoir représenter efficacement et durablement l’écologie politique dans le Douaisis.

Ce parcours non-linéaire m’a, en effet, permis de développer une conscience forte de chaque strate de la société, une conscience qui fait défaut chez la plupart des personnalités politiques. Loin des filières d’excellence, j’ai néanmoins, de façon autodidacte, pu développer suffisamment de compétences pour envisager sérieusement mon entrée dans la sphère politique.

C’est ainsi qu’il faudra compter sur ma présence pour toujours défendre une vision écologiste, citoyenne, républicaine (au sens de la Liberté, de l’Égalité et de la Fraternité) et démocratique.

Sur mon blog, je m’efforcerai de vous exposer mes positions sur les divers sujets de société qui seront peut-être, demain, si vous me témoignez votre confiance, des sujets que j’aurais à trancher au sein de l’appareil démocratique de notre pays.

Je suis bien-sûr disponible pour échanger avec chacun·e d’entre vous et venir à votre rencontre, il suffit de m’écrire !

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