L'écologie dans le Douaisis, avec et pour vous !Nicolas Froidure

La FAQ

Les réseaux sociaux représentent un bon moyen de s’adresser à une population plus large que les seul·es initié·es du milieu politique.

Ils sont cependant aussi le lieu privilégié par les personnes mal intentionnées pour dire tout et n’importe quoi, notamment sous couvert d’anonymat.

Pour gagner en temps, mais aussi en qualité, au lieu de répondre individuellement, je prendrais le temps de détailler mes réponses aux diverses attaques et je les consignerai ici afin d’ensuite partager un lien vers celles-ci à la suite des commentaires sur les réseaux sociaux.

Ces questions pourront parfois vous paraitre farfelues, je n'en suis pas l'auteur, seules les réponses sont de mon fait.

Une manière simple, d’illustrer mon approche bienveillante envers nos concitoyen·ne·s en menant des réflexions construites et constructives.

Vous ne pensez pas que les vélos sont dangereux aussi ? 🔗

Quand on parle de violence routière due à la voiture, on provoque souvent des commentaires du type : “les vélos aussi sont dangereux et que dire des trottinettes…”.

La question de la violence routière doit être examinée à l’aune des risques. Entre un accident de vélo et de voiture les conséquences sont très différentes.

Oui, il y aura toujours des personnes pour avoir des comportements dangereux, mais on conçoit bien que les risques diffèrent selon qu’on a un SUV ou une bicyclette entre les mains.

C’est pour la même raison qu’on peut posséder un couteau mais pas un bazooka. Le couteau reste dangereux, mais un arbitrage a été fait entre besoin de couper et possibilité de blesser. En revanche, posséder un bazooka est bien heureusement interdit en France.

Un arbitrage est nécessaire concernant la mobilité également, moins d’automobiles, c’est moins de risques, moins de danger. Les accidents mortels suite à la collision d’un vélo et d’un⋅e piétion⋅ne sont extrêmement rares (voire inédits). Ce n’est malheureusement pas le cas des décès dus à l’automobile.

Statistique: Nombre de personnes décédées sur le réseau routier français de 2010 à 2021 | Statista Source - Trouver plus de statistiques sur Statista.

Les transports en commun, le vélo, la marche à pied peuvent aisément se substituer à de nombreux déplacements sans perte significative de mobilité. Dès lors, pourquoi se priver de les favoriser par rapport à l’automobile ?

Bref, si le vélo représente des dangers, les proportions et les occurrences des dommages qu’ils peuvent causer sont sans commune mesure avec les dégâts provoqués par les automobiles.

Vous ne respectez pas mon stop pub ! 🔗

En tant que militant, je tracte régulièrement de la communication politique : mobilisations, pétitions, élections etc…

Il est important de se rendre compte que ce ne sont pas des publicités. La publicité vise à susciter des désirs d’achat, à accélérer la consommation voire à créer le besoin de toute pièce. Son impact environnemental va bien au delà du simple papier utilisé pour les prospectus.

De plus, la volumétrie des prospectus publicitaires est énorme. Une boîte aux lettres qui n’est plus vidée est complètement bourrée en quelques semaines.

De façon évidente, on se doute que la plupart des écologistes ont un stop pub, j’en ai également un.

Ceci dit, il est raisonnable de penser, au vu des caractéristiques bien différentes de la publicité, que la communication politique n’est pas concernée.

Même en période d’élection, on n’est pas submergé de communication politique au point que cela pose problème. C’est à peine l’équivalent d’un journal comme la Voix du Nord en terme de volume total.

Enfin, l’objectif est louable : il s’agit d’informer, sans intermédiaire, de faire fonctionner la démocratie. On le sait, la plupart des médias sont détenus par des milliardaires ou ont des conflits d’intérêts.

Dans ce contexte, il faut bien qu’une voix citoyenne s’exprime, et en la matière, on ne fait pas mieux qu’un tract et une affiche.

Bien entendu, ce raisonnement s’applique également aux sites de campagnes et aux communications par courriel des partis politiques.

Pauvres automobilistes… 🔗

Un sujet récurrent sur les réseaux sociaux sont les complaintes des automobilistes qui seraient entravé·es par des dos d’ânes, ralentisseurs, écluses routières, radars et autres chicanes.

Certes, ces installations ont un coût non-négligeable et, bien-sûr, du point de vue des automobilistes, ce sont des obstacles.

Ceci dit, ces installations sont réalisées généralement à la demande des habitant·es, excédé·es par la vitesse excessive de certains véhicules.

Pour illustrer cela, je n’ai pas besoin d’aller chercher bien loin : ma rue est régulièrement le théâtre de pointes à 80km/h si ce n’est plus. Une Audi coutumière du fait semble même prendre un malin plaisir à faire fonctionner son turbo…

Bref, pensez bien que ce n’est pas de gaîté de cœur que les riverain·es demandent à leur commune d’agir pour limiter la vitesse des automobiles. D’ailleurs, vous qui ne faites que passer, êtes certainement moins impacté·es que les personnes qui vivent dans ces rues et les pratiquent quotidiennement.

Mais quoi ? Si il existe des personnes assez inconscientes pour risquer de blesser ou tuer pour quelques dizaines de km/h de plus, ne pensez-vous pas qu’il faut le prévoir ? C’est en quelque sorte protéger ces personnes d’elles mêmes autant que leurs potentielles victimes car on ne sort pas indemne d’un accident de la route, même quand on en est l’origine.

La question est plus de choisir le bon dispositif. Ma préférence va au sens unique avec une rue étroite qui chicane. Cela a le mérite de ne pas abîmer les véhicules, de réduire le trafic et de reprendre de la place aux voitures (pour un box à vélo, un banc, quelques agrès sportifs ou obstacles ludiques pour les enfants…).

Bref, moins de voitures, c’est moins de danger et moins de danger, c’est plus de vie !

Vous dîtes que vous êtes écolo mais vous… 🔗

L’argument frappant régulièrement utilisé est le “Vous dîtes que vous êtes écolo mais vous…”, suivi, au choix, de :

  • mangez de la viande,

  • travaillez dans le numérique,

  • avez été vu au supermarché,

  • produisez aussi des déchets,

  • …liste non exhaustive.

Faire des procès en imposture est le sport favori des réactionnaires de tout poil. Pourtant, comme toujours, la nuance est notre amie, être écologiste n’est pas un état binaire.

L’écologie est comme un arbre avec de nombreuses ramifications, chacun⋅e son chemin pour s’élever vers sa forme de sobriété heureuse, de reconnexion à la nature et/ou de déconstruction de la société de consommation.

La pureté ou la perfection n’existe pas en ce monde et bien qu’il y ait des personnes dont j’admire le parcours ou la philosophie de vie, il n’existe pas de recette miracle ni de héro absolu de l’écologie.

C’est ce qu’en fait, on appelle l’argumentum ad personam dont l’objectif est tout simplement de tordre le cou au débat, bien souvent pour éviter d’avoir à parler du fond d’une idée on attaque la personne qui les porte.

Ces injonctions émanent souvent de personnes qui soutiennent des politiques de droite : confiscation des richesses par une minorité (rarement en phase avec la sobriété : jets privés, yachts…), financiarisation (fonds spéculatifs, financement des énergies fossiles) et dont, plus généralement, la politique repose sur la destruction des ressources et milieux naturels et leur accélération.

D’ailleurs, je considère qu’un écologiste sincère est conscient de la difficulté à vivre aujourd’hui, d’une manière sobre : obsolescence programmée, manque de pistes cyclables, difficulté d’accès à la consigne, règles sanitaires ubuesques, criminalisation de la lutte… etc. La liste des entraves que notre monde contemporain dresse face aux écologistes est tristement longue.

C’est même la base de mon engagement politique : rendre plus aisés les comportements vertueux. Préserver notre planète ne devrait pas être un geste conscientisé, mais au contraire, un prolongement naturel et inconscient grâce à des infrastructures et un système qui le permettent.

Si le sujet vous intéresse, je vous propose de poursuivre avec un article sur l’aménagement écologique de la ville.

Êtes-vous de gauche ? 🔗

Certain⋅es prônent une écologie de droite (!?), je vous rassure tout de suite, l’écologie est incompatible avec les idéologies conservatrices et néo-libérales.

Mais l’écologie est-elle de gauche, et donc, suis-je de gauche en tant qu’écologiste ?

En fait, tout dépend de la définition qu’on donne à la gauche. Si, la gauche, est un segment sur lequel on trouve le socialisme et le communisme, alors, non. Via cette lecture, la gauche est tout au plus compatible en partie avec l’écologie.

Ces doctrines ont été créées à des moments de l’Histoire où personne n’avait conscience des limites planétaires. L’écologie est en dehors de la gauche prise en ce sens puisqu’elle répond à des enjeux nouveaux.

En revanche, si l’on considère la gauche dans le sens qu’elle avait lors de sa genèse; "celles et ceux qui veulent changer le monde", alors, oui, indéniablement, l’écologie est de gauche et je me positionne franchement à la gauche des écologistes : je souhaite un changement rapide et profond car je considère qu’il y a urgence (climatique, environnementale et sociale).

Comme les autres mouvements de gauche qui souhaitent changer le monde (et l’on peut s’interroger sur la véritable volonté de certaines personnes ou certains partis se réclamant de gauche), l’écologie a un projet de société qu’elle juge meilleure que la société actuelle.

C’est d’ailleurs le sens des unions ponctuelles formées entre les écologistes et la gauche : nous sommes d’accord sur certains (pour ne pas dire de nombreux) changements et, parfois, il vaut mieux avancer un peu que pas du tout.

L’écologie au détriment des plus pauvres ? 🔗

Certaines personnes à droite comme à gauche tentent de discréditer les écologistes aux yeux des plus modestes en arguant que celle-ci serait "punitive".

Les écologistes, de surcroît, ne connaîtraient pas le peuple. Leur militant·es et sympathisant·es ne seraient que d’horribles bourgeois·es qui tenteraient d’imposer leur mode de vie à un peuple qui n’en aurait pas les moyens.

Je caricature à peine ces propos qui me désolent surtout quand ils viennent de personnes se réclamant de la gauche.

Ne nous trompons pas de diagnostic, c’est l’économie qui est punitive. Souvenons-nous qu’autrefois, il n’existait que du bio. C’est la financiarisation de notre monde qui le mène à sa perte.

Et quand une famille ne peut se permettre d’acheter des produits sains, ce n’est pas parce que c’est trop cher de les produire, mais bien parce qu’une bonne bonne partie de la population vit en dessous du seuil de pauvreté (15% environ), parce que la captation de richesse par les plus puissant⋅es n’a jamais été aussi efficiente (et cela s’est accentué avec la crise de la COVID-19).

On parle également du coût de l’essence pour dénoncer les écologistes, mais précisément, les écologistes n’ont eu de cesse de dénoncer la dépendance à l’automobile. Tout le monde connaît le pic pétrolier et le réchauffement climatique depuis des décennies. Le coût des carburants est exogène et il faut effectivement régler ce problème : l’écologie est justement la clé. Gratuité des transports en commun, auto-partage, véhicules électriques (mais sous conditions).

On le voit, l’écologie, quand on la connaît est une réponse à tous ces problèmes vécus par les populations les plus défavorisées. Je fais parti de celles et ceux qui croient fermement que l’écologie est incompatible avec la droite car elle ne laisse, justement, personne au bord du chemin.

Enfin, sur la prétendue sociologie des écologistes, je n’ai pas besoin de chercher bien loin pour contredire ces jugements à l’emporte pièce : j’ai moi-même eu des débuts professionnels chaotiques ; travail d’appoint dans les champs, intérim, chômage, SMIC et j’ai même été éligible au RSA lors de ma première année de création d’entreprise, et comme beaucoup de français·es, j’ai eu honte et n’y ait pas eu recours, une aberration.

Bref, l’écologie c’est intrinsèquement social. Et pour vous en convaincre, examinez l’immobilisme des responsables de la casse sociale en France : si l’écologie n’entrait pas en contradiction avec la concentration des richesses, elle serait mise en œuvre depuis longtemps.

Uni·es pour la vie ? 🔗

Une arlésienne des politiques douaisien·nes serait l’idée qu’en politique, on s’unit pour la vie.

Ainsi, s’unir, un jour, serait être lié à jamais avec celles et ceux avec qui l’union a été faite.

Vous vous en doutez sûrement, je pense que ce n’est pas le cas.

Une union se scelle via un contrat de mandature, elle ne lie donc ses parties prenantes que le temps de ce dernier. Elle peut même être rompue quand les termes du contrat ne sont pas respectés.

De fait, par exemple, à Douai, un contrat nous lie aux autres forces de gauche pour ce mandat. Il permet à nos élu·es de porter une vision écologique partielle mais tangible.

Une union est un compromis. Il est cependant fallacieux de la faire passer pour ce qu’elle n’est pas : une compromission.

Elle le deviendrait si les idées étaient abandonnées en cours de route. C’est pourquoi un mandat d’union est souvent plus difficile à exercer : il faut sans cesse peser le pour et le contre, mesurer les acquis et les comparer aux compromis. La balance est souvent délicate.

Je suis tactiquement favorable à l’union de la gauche, mais avant tout pour “hacker” les modes de scrutin désuets en vigueur. Mais au long cours, il faut permettre la pluralité grâce à la proportionnelle et à des modes de désignation plus justes (comme le jugement majoritaire).

En attendant, je pense qu’il faut alterner entre union et autonomie pour agir sans être invisibilisé.

Les écologistes tous dans l’hyper centre ? 🔗

C’est un peu la critique facile qui tente d’instiller le fait que les écologistes seraient déconnecté·es des réalités que vivent les français·es au quotidien.

Une attaque dénuée de fondement. En effet, si je prends le cas d’EÉLV, qui est un mouvement national démocratique, il existe bien entendu bien des adhérent·es hors de Paris. Dans toutes les régions d’ailleurs.

Une formation comme EÉLV qui a obtenu plusieurs mairies, mandats départementaux et régionaux dans des secteurs ruraux comme métropolitains, est, bien entendu, aux prises avec les réalités des français·es.

Si je prend l’exemple du GL du Douaisis, nous avons des adhérent·es de divers milieux (des agriculteurices, des personnes sans emploi, des étudiant·es…).

Je suis moi-même plus rural que citadin étant donné que j’ai passé toute ma jeunesse dans un village de 1500 habitant·es.

Bref, vous l’aurez compris, discréditer les écologistes est la passion de certain·es idéologues de comptoir, ne tombons pas dans le panneau et parlons des idées et de l’avenir de notre société.

Vouz avez brillé par votre absence à la manifestation X ! 🔗

Quand j’ai commencé à m’intéresser à la politique locale, j’ai été frappé par le nombre de publications politiques du type : « Cette après-midi j’étais aux côtés de X pour dire au combien Y »…

Disons-le tout de go, je ne suis pas de celles et ceux qui jouent à ce petit jeu de dupes.

Tout d’abord, car, à ce dernier, j’ai forcément perdu d’avance. J’ai un emploi de cadre prenant, de surcroît sur Lille, et je ne peux donc me libérer en pleine semaine plusieurs fois pour assister à tous les événements et manifestations organisés en ville, même si je les soutiens de tout cœur.

En effet, avec le temps qui me reste, j’essaie toujours de gérer mon engagement selon des priorités simples :

  • être utile : assister à une manifestation est utile, mais cela entre en concurrence avec d’autres usages possibles de mon temps, et il y en a tellement…

  • rencontrer mes concitoyen⋅nes, leur accorder du temps : au final, dans de nombreuses manifestations, on rencontre toujours les mêmes personnes. C’est bien d’y aller, mais on ne peut pas faire que cela. Je mets un point d’honneur à rencontrer des personnes diverses, dans leur quotidien et pour ce faire, je trouve aussi utile de faire des actions comme mon tour du Douaisis, le tractage/collage ou de faire mes ballades en ville (mes "tours d’inspection" comme je les appelle 😊).

Même les élu·es, dont la fonction le nécessite, ne peuvent être présent·es de façon exhaustive car la lutte s’exerce sur tous les fronts. Si un·e élu·e fait son travail correctement (se saisir des dossiers, porter la voix de son territoire et rendre compte aux citoyen·nes), cela laisse peu de temps pour pavoiser.

Enfin, ne soyons pas dupes, de nombreuses personnes manifestent contre des situations dont leur sensibilité politique est responsable et instillent un fatalisme auquel je ne me résous pas.

Bref, les militant·es/élu·es/candidat·es doivent être jugé·es sur leurs actes, leurs votes, leurs prises de position, et non sur leur pointage aux manifestations/événements.

N’est-ce pas mégalo d’avoir son propre site ? 🔗

Cette question m’a été posée récemment et j’avoue qu’elle m’a un peu abasourdi. Je ne m’y attendais pas.

Bien-sûr que chacun⋅e peut disposer de son propre nom comme il/elle l’entend. Et je ne fais pas exception à la règle.

En arrière fond de cette affirmation, se trouve, la volonté de discréditer ma parole, en me faisant passer pour un nombriliste, c’est le jeu des élections… comme on ne voudrait plus le voir.

J’ai créé ce morceau d’Internet pour des raisons politiques et pour exprimer mon avis sur les sujets qui me tiennent à cœur, pas pour flatter mon ego.

L’occasion pour moi de vous flécher vers le site Internet de quelques personnes dont j’aime les écrits : David Cormand, Marine Tondelier, Alain Coulombel et, bien-sûr, Stéphanie Stiernon.

Êtes-vous pour interdire la viande ? 🔗

Un autre grand thème cher à nos détracteurs et détractrices, la viande ! Selon elleux, les écologistes souhaitent priver l’humanité du plaisir d’en manger.

En tant qu’omnivore, bien entendu, je n’ai aucun problème avec le fait de manger de la viande.

En revanche, la souffrance infligée aux animaux dans certaines exploitations (ou plutôt devrais-je dire, usines), n’est pas acceptable ! Je suis parfaitement aligné avec le fait que l’agriculture industrielle (et donc l’élevage industriel) sont néfastes, même si cela signifie de la viande plus chère et donc, que l’on en mangerait moins souvent.

Et cela tombe bien ! Selon une étude de Carbone 4 (p. 7), environ 18.51% de notre empreinte carbone individuelle serait due à notre alimentation, dont, principalement, la consommation de viande.

On peut donc, en mangeant moins de viande, réduire significativement notre empreinte carbone. C’est de plus meilleur pour la santé !

Enfin, manger moins de viande, c’est aussi permettre une offre de meilleure qualité (donc, une viande meilleure pour la santé) et du stockage carbone dans les près grâce à l’élevage pastoral.

Bref, sans interdire la viande, on peut remettre en cause son statut d’aliment roi, pour notre santé et contre le réchauffement climatique !

Êtes-vous pour interdire la voiture ? 🔗

Le sujet mérite plus qu’une simple réponse dans cette FAQ et je me plierai à l’exercice le moment venu (c’est maintenant fait ! Voici l’article de blog).

Cependant, je tiens dors et déjà à rassurer mes concitoyen·nes, je ne souhaite pas que les voitures soient interdites. J’en possède une moi-même qui nous sert peu, mais dont l’usage est important pour des raisons familiales.

D’ailleurs, personne, sérieusement, parmi les écologistes ne pense à cela. C’est surtout un chiffon rouge agité par nos adversaires pour tenter de nous décrédibiliser.

Il faut cependant que la voiture perde du terrain. En ville, évidemment, mais partout ailleurs quand c’est possible. Pour ce faire de nombreuses voies sont empruntables et, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elles sont à peine explorées, à ce jour, par les pouvoirs publics.

Donc, oui à la voiture quand il n’y a pas d’alternative (j’ai moi même vécu à la campagne un bon nombre d’années et je sais combien cet outil y est central).

Mais non à la voiture reine de tous les espaces et de tous les investissements (on se souvient des milliards concédés aux industriels automobiles par Emmanuel Macron, mais aussi plus récemment à Renault pour l’implantation de l’usine Envision).

Avez-vous viré Jackie Avenel ? 🔗

Dans un article de "La Voix du Nord", Mr Avenel m’a accusé de l’avoir "viré" du groupe local Europe-Écologie les Verts de Douai.

Bien-entendu, je vous rassure, il n’en est rien. EÉLV est un parti où la démocratie et la décision collective ont une importance capitale. Il a, en fait, claqué la porte à grands fracas en tentant de faire un maximum de dégâts…

Ce dernier n’a pas digéré le fait que nos militant·es ne se reconnaissent pas en lui, ni en ses choix, lors de sa mandature en tant qu’adjoint au cadre de vie de la ville de Douai et conseiller communautaire à Douaisis Agglo.

En conséquence, il n’a pas été placé à la hauteur de ses espérances lors du vote des militant·es EÉLV de Douai sur la liste des candidat·es aux élections municipales de 2020.

Parmi les décisions qui lui ont été reprochées, on peut citer :

  • son vote favorable au boulodrome à 9.5M€ initié par Christian Poiret,

  • la clôture du parc Bertin (et la mise en difficulté des cyclistes traversant le parc dû au tourniquet positionné à l’entrée),

  • ses sorties caractérielles et irrespectueuses des personnes osant le contredire.

Je trouve cela triste de devoir clarifier cela ici, mais avec l’article de la Voix du Nord qui est resté en ligne malgré le démenti du groupe local, je n’ai guère le choix que d’utiliser ce blog pour mettre en lumière la vérité…

Lire le communiqué d’EÉLV Douaisis à ce sujet

Une personne dit être bannie de votre Facebook/Twitter ? 🔗

C’est possible, si tel est le cas, voici les différents cas de figure :

  • des insultes, menaces ou propos tendancieux et/ou incohérents on été formulés, dans ce cas, ils ont été supprimés et la personne bannie,

  • des actions négatives répétées, de nature à provoquer le désordre dans les différents débats / commentaires ont été relevés,

  • du spam pour obtenir de la visibilité à mon détriment a été envoyé,

  • des propos de nature à engager ma responsabilité ont été tenus.

Ce n’est jamais une décision facile de bannir quelqu’un⋅e, mais mon objectif premier est d’informer les personnes en droit de voter des raisons pour lesquelles l’écologie politique répond aux enjeux contemporains et de répondre à leurs interrogations.

Chacun⋅e reste, bien sûr, libre de poster et d’engager sa propre responsabilité sur son compte personnel, mes publications restent partageables par toutes et tous. La liberté d’expression est donc respectée, même si l’audience ne sera pas forcément au rendez-vous 😉.