J’ai répondu présent à l’appel d’Alain Bruneel pour manifester la solidarité des habitant·es du Douaisis avec le peuple Ukrainien le 28 février à 18h.
Au travers de ce billet, je souhaite exprimer tout mon soutien aux Ukrainien·nes qui résistent aujourd’hui à l’invasion ordonnée par Vladimir Poutine en violation du droit international.
D’ores et déjà, ce sont des centaines de mort·es et blessé·es provoqués par cet acte guerrier fruit de la dérive impérialiste d’un autocrate sanguinaire et d’une conquête territoriale d’un autre âge.
Face à cette agression, notre solidarité doit être sans faille. Non, l’Ukraine n’est pas une zone tampon ! C’est un État démocratique autodéterminé, un lieu de vie où des femmes et des hommes aspirent simplement à la liberté et à la paix.
Aujourd’hui, elles et ils sont contraint·es de fuir ou de prendre les armes. Ce n’est pas acceptable. Elle et ils se trouvent confronté·es à la réalité concrète et brutale que le totalitarisme provoque rappelant les heures les plus sombres de notre Histoire.
Je souhaite une condamnation ferme et unanime du régime totalitaire qui gouverne la Russie, par toutes les formations politiques, et dans la durée, pour protéger les démocraties des discours insidieux et complaisants qui forment le terreau des extrêmes.
Dans cette période charnière qui nécessite la coopération de toutes les nations autour d’enjeux qui surpassent les frontières, tels que la lutte contre le réchauffement climatique, ce n’est ni le moment de construire des murs, ni le moment de déplacer les frontières : c’est le moment de construire des ponts, entre les générations, entre les Nations, simplement, entre les femmes et les hommes qui peuplent cette Terre.
C’est le sens de la construction européenne que nous soutenons, une Europe solidaire, démocratique, résiliente et capable de se défendre comme de défendre les principes qu’elle porte. Capable aussi de coopérer et de toujours privilégier l’entente entre les peuples tout en se montrant ferme face aux dérives totalitaires.
Pour conclure, je souhaite dire merci aux Ukrainien·nes qui se battent aujourd’hui pour leur liberté. Merci aussi à celles et ceux qui témoignent de la violence de cette guerre et révèlent, sans filtre, la réalité qui se cache derrière les discours guerriers, parfois au péril de leur vie. Et enfin, courage, à celles et ceux qui sont aujourd’hui sur les routes en quête d’un refuge.
Force à l’Ukraine et solidarité sans faille avec les Ukrainiennes et les Ukrainiens !
Publié le lundi 28 février 2022 à 19:00:00.